7 % des résidences principales (4,8 millions de logements) sont à l’heure actuelle encore considérées comme des « passoires énergétiques » (étiquette énergétique F ou G). Il est donc souhaitable d’accélérer le processus de rénovation de l’existant immobilier Français pour atteindre les objectifs fixés par les lois climatiques.
Pour atteindre rapidement ces objectifs, le gouvernement encourage les rénovations globales de maisons individuelles par des subventions versées bien supérieures à celles qui peuvent être affectées en cas de travaux séparés. CEE (Coup de Pouce Rénovation Globale) et MaPrimeRénov’ se cumulent pour réduire radicalement la facture de vos travaux.

Un « bouquet de travaux », c’est aussi un gain énergétique plus élevé que des travaux séparés. Une étude UFC-Que Choisir (lien cliquable : https://www.quechoisir.org/actualite-travaux-d-economie-d-energie-infographie-vous-et-la-renovation-energetique-de-votre-logement-n90642/) réalisée à la fin de l’année 2020 confirme l’avantage d’une rénovation globale : 80 % des bénéficiaires sont satisfaits en matière de baisse de leurs factures, contre 56 % ayant opté pour un chantier partiel. Les avantages sont donc nombreux :

Une rénovation globale c’est aussi augmenter la “valeur verte” de son logement :
Améliorer la performance énergétique des logements permet de valoriser à la hausse ces derniers. D’année en année le constat des notaires se précise. Les Notaires de France ont réalisé une étude ( lien cliquable sur “étude” : https://s3.alec-lyon.org/uploads/2017/11/CP_Valeur-Verte-Logement-2016-Octobre-2017_0.pdf) sur la valeur verte des logements. Celle-ci montre que la « valeur verte » est une donnée bien réelle
La classe D sur l’étiquette énergie du DPE est aujourd’hui considérée comme le niveau moyen des logements. L’étiquette D sert de base et les variations constatées se font par rapport à cette classe.
En 2018, sur le territoire national, les maisons de classe F et G se sont vendues, en moyenne, de 6% à 19% moins cher que les maisons de classe D. À l’inverse, celles de classe A et B se sont vendues, en moyenne, 5% à 11% plus cher que ces maisons de classe D.
Concernant la vente d’appartement, les prix des appartements classés F ou G, ce que l’on appelle les « passoires énergétiques », ont subi une décote de – 6 % à – 10 % en moyenne par rapport à des appartements classés D, toutes choses égales. À l’inverse, les appartements de classe A et B se sont vendus, en moyenne, 3% à 19% plus cher que les appartements de classe D.

Améliorer la performance énergétique d’un logement permet donc d’augmenter la valeur de ce dernier !
Source (avec lien https://www.alec-lyon.org/actualites-et-agenda/valeur-verte-des-logements/?cn-reloaded=1)