Aujourd’hui, 7 % des résidences principales en France, soit 4,8 millions de logements, sont encore considérées comme des «passoires énergétiques», c’est-à-dire classées F ou G sur l’étiquette énergétique. Face à l’urgence climatique et aux objectifs fixés par les lois environnementales, il devient essentiel d’accélérer la rénovation du parc immobilier existant.
Pour répondre à cet enjeu, le gouvernement favorise les rénovations globales des maisons individuelles. Pourquoi ? Parce que regrouper les travaux en un seul projet cohérent permet d’obtenir de bien meilleurs résultats énergétiques. Et surtout, les aides financières sont bien plus élevées pour les rénovations globales que pour les travaux effectués séparément.
Grâce au cumul des dispositifs CEE (Coup de Pouce Rénovation Globale) et MaPrimeRénov’, il est possible de réduire radicalement le coût total des travaux.
Une rénovation globale, ou « bouquet de travaux », a un impact beaucoup plus fort sur la performance énergétique d’un logement. Selon une étude réalisée par UFC-Que Choisir en 2020, 80 % des ménages ayant réalisé une rénovation globale se disent satisfaits de la baisse de leurs factures d’énergie contre seulement 56 % chez ceux ayant opté pour des travaux partiels.
Ce qu’on appelle la « valeur verte » est désormais une réalité bien mesurée. Améliorer la performance énergétique d’un bien immobilier valorise sa revente ou sa mise en location.
Une étude des Notaires de France a démontré que :
- Une maison classée F ou G se vend de 6 % à 19 % moins cher qu’une maison de classe D.
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À l’inverse, une maison classée A ou B se vend 5 % à 11 % plus cher.
Et c’est la même tendance pour les appartements :
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Les passoires énergétiques (F ou G) subissent une décote de 6 % à 10 %.
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Les logements performants (A ou B) bénéficient d’une plus-value allant jusqu’à 19 %.
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